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Gulten Aydin nous explique les raisons qui l’ont amenée à rejoindre l’équipe de Clamart Citoyenne.
Trois sujets la préoccupaient particulièrement : les écoles, la police municipale et le logement.
En ce qui concerne les écoles, outre le manque d’entretien, les habitants ont le sentiment d’être ignorés et tenus à l’écart des décisions qui les concernent directement, dans ce domaine comme dans d’autres.
Clamart Citoyenne s’engage à rénover rapidement les écoles qui en ont besoin, à augmenter le nombre d’Atsem et à maintenir un lien fort avec les parents d’élèves, les personnels et les équipes pédagogiques. La présence dans notre équipe de Nathalie Mangeard-Bloch, ancienne enseignante du groupe scolaire Galliera, aujourd’hui directrice d’école, une personnalité très appréciée des parents d’élèves, est une garantie supplémentaire quant à notre capacité à répondre aux questions et inquiétudes que peuvent avoir les parents.
Par ailleurs, Clamart Citoyenne rappelle que le statut des policiers municipaux ne leur confère que des prérogatives limitées : ils ne peuvent constater qu’un nombre réduit d’infractions de faible gravité, à l’exclusion des crimes et des délits. Si d’aventure ils doivent faire face à une infraction grave, ils ont l’obligation de faire appel aux forces de la police nationale.
Une police municipale n’a pas vocation à se substituer à la police nationale, faute de quoi l’État se désengage et reporte sur notre budget les dépenses qui lui incombent. Faire croire aux Clamartois qu’une police municipale « renforcée » contribuerait à améliorer la sécurité de nos concitoyens manifeste une profonde méconnaissance du droit ou relève de la pure démagogie. En fait, le rôle dévolu aux polices municipales par le législateur relève pour l’essentiel du maintien de la tranquillité publique : faire respecter les arrêtés municipaux, les règles de stationnement, la salubrité, empêcher les décharges sauvages, agir contre les nuisances sonores, etc.
Plutôt qu’un déploiement matériel disproportionné, coûteux et inadapté, Clamart Citoyenne reviendra progressivement à une situation normale en ce qui concerne les missions et modes d’action de la police municipale. En travaillant en priorité au rétablissement d’un lien de confiance avec la population, une telle police se révélera, à terme, autrement plus efficace en matière de lutte contre la délinquance.
En ce qui concerne le logement, Clamart Citoyenne s’engage à faire réviser les règles du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. Nous agirons pour développer un urbanisme plus équilibré associant logement et activité économique, prenant en compte les normes environnementales les plus avancées en anticipant sur les conséquences du changement climatique en cours.
Les promoteurs immobiliers devront intégrer 30 % de logements sociaux dans leurs programmes à partir de 1 000 m2 de plancher (ce seuil avait été porté à 4 000 m2 par le maire actuel, contre l’avis du préfet). Nous établirons une charte destinée aux promoteurs pour préciser nos attentes environnementales et sociales.
Nous nous assurerons que les conditions d’attribution des logements se feront désormais en toute transparence.
Toutes ces réponses apportées par Clamart Citoyenne ont convaincu Gulten. Dimanche plusieurs listes seront en lice pour le premier tour des municipales. Ce premier tour sera déterminant, il est donc essentiel que nous soyons unis pour faire entendre notre voix et faire changer les choses dans le bon sens.
Le 15 mars Votez Clamart Citoyenne !
Aujourd’hui, ce dimanche 8 mars, est la journée internationale des droits des femmes.
Clamart Citoyenne mettra en place de nouvelles actions et solutions, tout en renforçant celles existantes, afin de faire respecter ces droits.
👉 Une véritable « délégation aux droits des femmes » sera créée au sein du conseil municipal, à distinguer de celle de « l’égalité des chances » actuelle…
👉 Nous soutiendrons les centres d’accueil d’urgence et les logements passerelles existants et à augmenter le nombre de logements mis à disposition :
– pour répondre aux besoins afin d’accueillir des femmes et leurs enfants sans solution d’hébergements – pour les soutenir dans leur insertion par l’emploi si besoin, en partenariat avec les associations locales engagées sur le sujet. 🏠
👉 Nous créerons un groupe de travail sur cette problématique au sein du Comité Local de Prévention de la Délinquance (CLSPD).
Cette institutionnalisation permettra d’intégrer les services de l’Etat dont la Police nationale aux actions (via le préfet) et d’obtenir des financements de la part du Fonds Interministériel dédié à la Prévention de la Délinquance qui prévoit chaque année des crédits déconcentrés notamment en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.
Ces actions seront à la fois financées par la création d’une ligne budgétaire dédiée au niveau de la ville de Clamart et par le recours au fond interministériel précité. 💶
Clamart Citoyenne soutient ce jour les droits des femmes et inscrira ce soutien tout au long du mandat municipal à compter du 23 mars !
Vincent Gazeilles est bien connu des Clamartois, qui l’ont vu se déplacer à vélo dans les rues de la ville (bien avant que ça ne commence à se généraliser), pour avoir été conseiller municipal de 2001 à 2014. Dans le même temps, il était conseiller général (maintenant on dit « départemental ») des Hauts-de-Seine. Seul élu écologiste dans cette collectivité territoriale présidée alors par Charles Pasqua, puis Nicolas Sarkozy, puis Patrick Devedjian, il a bataillé ferme pour tenter de mettre un zeste d’écologie et de justice sociale, là où le sens des affaires et les intérêts privés étaient bien davantage choyés que le bien-être commun.
Vincent Gazeilles est un modèle de droiture et d’intégrité. C’est ainsi qu’il a toujours donné à des associations caritatives les nombreux cadeaux (stylo Mont-Blanc par exemple) qu’il recevait des présidents de cette structure qui administre le département le plus riche de France.
Son sens aigu de la cohérence l’a poussé à quitter la région parisienne pour s’installer comme agriculteur bio. Son sérieux, ses convictions et son énergie lui ont permis de remarquablement réussir dans cette entreprise qui était loin d’être gagnée d’avance.
Vincent Gazeilles est un exemple pour nous tous, et son soutien nous est moralement très précieux.
Tout à leur émotion à l’évocation de ce bâtiment qui nous touche tous tellement, Lucile et Philippe commettent une légère inexactitude. En effet, ce lieu, et l’association qui y officiait, s’appelaient la Joie par les Livres, depuis l’origine jusqu’à cette fameuse occupation à laquelle plusieurs d’entre nous, et notamment Lucile, ont participé. Peu après le nom est devenu Petite Bibliothèque Ronde. Quand, il y a quelques années, le maire de Clamart a fait mettre, avec une brutalité inouïe, ces barricades, nous étions très inquiets quant au devenir du bâtiment et de l’association. Certains signes tendent à nous rendre moins pessimistes aujourd’hui. Mais la plus grande vigilance s’impose encore.